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Mise à jour 27 décembre 2012.

Ingeborg MARTIN

                          "Bibliographie"

J’ai développé mes capacités d’émailleur et de création artistique lors des nombreux colloques et stages auprès d’artistes émailleurs mondialement reconnus en Allemagne et à l’étranger. C’est ainsi que j’ai travaillé dans les ateliers d’Art d’Erfurt (Allemagne) et de Keczkemét (Hongrie), à l’atelier « Alliance » de Gand (Belgique) et à l’académie européenne des Beaux Arts de Trèves (céramique, sérigraphie et gravure).

J’ai entrepris avec mon mari de nombreux voyages, souvent sur près d’un mois, en particulier en Turquie dans les contrées touristiquement inconnues de l’Est. Le monde de l’archéologie, les trésors antiques et la beauté de la nature ont marqué ma vision du monde. Après le décès de mon époux, j’ai encore approfondi mes connaissances à l’université du troisième âge de Trèves dans les domaines de l’archéologie et de l’histoire de l’Art. C’est ainsi que j’ai eût la possibilité de participer à une fouille dans l’Est de l’Anatolie.

De nombreuses esquisses attendent dans les tiroirs et demandent à être travaillées et converties. C’est alors que ce qui a été vécu, vu et entendu renaît en œuvres comme « Hellas », « Orient », « Agamemnon » ou que la musique classique se retrouve dans « Missa Solemnis », « Nocturne » et « Requiem ».

Je vis et travaille actuellement à Burg sur Moselle, dans l’agréable ambiance et la tranquillité de l’isolement du domaine du château de Burg dominant la rivière, au sein de la maison centenaire du jardinier.

Je suis née dans la maison de mes grands parents, à Coswig à proximité de Dresde sur les rives de l’Elbe mais j’ai grandi dans un petit village au bord de la Neisse. En 1956, alors que le chaos de la guerre et de l’après guerre avait ruiné tout projet d’avenir et professionnel, le hasard me conduisit en Moselle allemande. C’est à Trèves que j’ai fais connaissance de mon futur époux, le peintre et graphiste Conrad Martin auquel je suis restée fidèle jusqu’à sa mort en 1996.

Dans l’atelier d’Art que nous partagions, le peintre Conrad Martin suivait sa voie et moi celle d’artiste émailleur. Cet art vieux comme le monde m’a immédiatement fasciné.